Dès mon envie de grossesse, je me suis renseignée des alternatives aux accouchements à l'hôpital car il m'était impossible de songer à accoucher dans un établissement hyper médicalisé alors que mettre au monde ses enfants est un acte naturel depuis la nuit des temps. C'est alors que j'ai découvert qu'il existait des sages-femmes qui pratiquaient les accouchements à domicile. J'ai alors cherché et en 2004, j'ai contacté Isa qui faisait la préparation à la maison puis l'expulsion dans un plateau technique. Lorsque la décision de la conception a été prise, j'ai recontacté Isa qui avait changé un peu son activité puisqu'elle pratiquait désormais les accouchements à domicile. J'étais enchantée et n'ai pas laissé le choix à mon mari qui était très opposé à l'idée d'accoucher dans un autre endroit que l'hôpital. Nous avons été à un entretien préalable avec Isa qui nous a expliquée son métier et ses pratiques, les avantages et risques de l'accouchement à domicile ainsi que de l'hôpital. En sortant de cet entretien, mon mari a subitement changé d'avis sur l'AAD et nous avons donc engagé cette grossesse plus sereinement tous les 2 accompagnée par une super sage femme compétente et à l'écoute.
Concernant le récit de la venue au monde de ma fille en août 2007; je vous ai mis une partie du faire part de naissance:
Faits divers : Prise d’otage à Bordeaux: l’horreur à un nom.
Une mère a été prise de violentes contractions alors qu’elle avait prévue bien naturellement de faire son marché le jour du repos dominical. C’est avec stupeur qu’elle découvrit à 6h15 que le bébé qu’elle portait en elle avait décidé de venir au monde un dimanche. Désorientée, cette femme réveilla son mari dans la confusion la plus totale pour lui annoncer ce qui allait se passer dans les prochaines heures.
Le mari prénommé Julien fût totalement abasourdi par cette nouvelle et demanda expressément à sa femme d’attendre le lendemain, mais compris très vite à 10h30 lors de la rupture de la poche des eaux, que la jeune forcenée en avait décidée autrement. Il sauta alors au plafond et faillit se fracasser le crâne.
A peine lucide, ils appelèrent les renforts ; une sage femme armée jusqu’aux dents pour cueillir cette jeune effrontée, qui par des assauts de plus en plus violents, tentait de franchir les dernières barrières la séparant de la lumière du jour.
A 15h30, après de vaines tentatives, l’enfant pris sa mère en otage pour l’obliger à pousser et l’aider à sortir sous peine de lui infliger de terribles douleurs.
A 16h52, le père exténué par des heures de gémissements et de plaintes incessantes décida d’extirper l’enfant de la carcasse encore fumante de sa mère alors qu’il tentait de s’échapper aux yeux et à la barbe de cette sage femme chevronnée qui avait anticipée le coup.
Dès sa sortie, la sage femme lui claqua les fesses et la colla dans les bras de sa mère pendant que le père assainait un coup de ciseaux bien placé au cordon ombilical.
Durant l’interrogatoire qui suivi, sa mère lui infligea 1h de tétée et l’enfant déclina enfin son identité et déclara :
« Je m’appelle Manon, je pèse 3k300 et mesure 51 cm. Ne craignez rien, j’étais un peu à l’étroit, il fallait absolument que je sorte.
Je vais vous en faire baver, que trépasse si je faiblis !!!!!! »
Sujet: Manon le 19/08/2007 
Mar 15 Mar - 7:52
